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Que peut apporter la nouvelle directive européenne CSRD sur le reporting extra-financier à votre stratégie marketing  ?

Copylab 22 August 2023

Alors qu’approche la période de planification marketing 2024, n’oubliez pas d’y incorporer tout ce qui concerne le reporting, en particulier la nouvelle CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) sur le reporting de durabilité des sociétés.

Votée au début de cette année, elle rendra progressivement obligatoire le reporting extra financier, et ce pour environ 50  000 entreprises européennes d’ici 2029, contre 10  000 aujourd‘hui. Certes, ce nouvel exercice consiste principalement en une gigantesque collecte de données. Mais il est important de garder à l’esprit que c’est au travers d’elle que se dessinera l’image de marque de votre entreprise en matière de durabilité.

En janvier 2024, la nouvelle directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) sur le reporting de durabilité des sociétés connaîtra une application progressive, s’adressant en premier lieu aux entreprises de plus de 500 employés implantées ou cotées en Europe. Chaque année, une nouvelle tranche d’entreprises sera concernée, jusqu’à inclure en 2029 les petites entreprises cotées de plus de dix employés. Chaque entreprise disposera d’un an pour produire son rapport et sera tenue de le mettre à jour tous les quatre ans. Pour découvrir avec plus de précision les critères, rendez-vous sur le site de l’autorité des marchés financiers (AMF).

Objectif de la directive  : rendre obligatoire tout en standardisant le reporting sur l’impact des entreprises sur leur environnement, ainsi que la façon dont elles en sont affectées.

Principales exigences de la CSRD :

  • Élargissement du spectre des sociétés concernées, comme expliqué ci-dessus
  • Standardisation du reporting au travers des normes «ESRS » (European Sustainability Reporting Standards), actuellement en cours de révision par le Groupe consultatif EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group)
  • Vérification des données par un tiers : soit un·e commissaire aux comptes, soit un organisme indépendant ; chaque pays a jusqu’à la fin de l’année pour opter pour son mode d’audit
  • Format digital obligatoire
  • Le rapport doit impérativement s’intégrer dans le rapport de gestion de l’entreprise
  • Principe de « double matérialité » : les entreprises doivent présenter aussi bien leur impact sur leur environnement que l’impact qu’elles subissent de leur environnement
  • Toute la chaîne de production est concernée

Une opportunité de transparence à saisir :

Alors que l’industrie des services financiers reste l’objet de vives critiques, voire taxée de greenwashing, cette nouvelle réglementation pourrait en réalité présenter une opportunité d’aggiornamento, et ainsi de rétablissement de la confiance entre clients et services financiers. Organiser vos données de durabilité au travers d’un récit de vos défis, vos opportunités voire de vos inquiétudes, peut faire toute la différence pour vous.

Si vous avez besoin d’un quelconque accompagnement pour opérer cette transformation d’un simple document de reporting vers une véritable présentation de qui est votre entreprise, n’hésitez à nous contacter.